
Introduction
Après le bigfoot et son lien avec les indiens primitifs, l’orang-pendek et son probable cousinage avec les orang-outang, le yowie et sa relation étroite avec les aborigènes d’Australie, l’almas de Mongolie et ses accointances avec les Homo sapiens archaïques, le yéti du Tibet et son positionnement matriciel en cryptozoologie, un dossier de l’hominologie moderne, amplement documenté depuis une soixantaine d’années, a longtemps été confondu à tort avec celui de l’almasty du Caucase : Zana la femme sauvage.
Ce dossier de Zana, sur lequel l’équipe de Strange Reality va apporter un éclairage, semble davantage associé aux divers cas d’humains revenus à l’état sauvage, tel Victor de l’Aveyron enfant sauvage de la fin du XVIIIème siècle, fut l’un des cas d’ensauvagement les plus longuement et les plus pertinemment étudiés par les savants français.

Un savant homme, Jean Itard, se prit d’affection pour cet enfant ensauvagé, au point de vouloir le « rééduquer », en lui apprenant patiemment toutes les bonnes manières de l’homme civilisé. Les lents progrès de Victor furent alors consignés dans les mémoires du docteur Itard au cours des années (Mémoire (1801) et Rapport (1806) sur Victor de l’Aveyron).
Cet enfant devient l’objet d’une vive controverse dans les milieux savants : est-il ensauvagé ou maltraité ? Est-il fruste ou frustré ? Est-il reclus ou martyr ? En effet, de nombreux rapports cliniques et anatomiques (Serge Aroles, le citoyen Guiraud) tendent à prouver que Victor était un enfant autiste, probablement martyrisé puis abandonné par sa famille, comme l’atteste ses nombreuses cicatrices et marques de brûlures tout le long de son corps. Loin de cette vision très clinique et réaliste du cas de Victor de l’Aveyron, François Truffaut réalisera un magnifique film sur le sujet, qui exalte le romantisme et l’état de nature : L’Enfant sauvage (1970).

Ainsi, comme le cas français de Victor de l’Aveyron, le dossier hominologique de Zana sera véritablement à creuser, à débunker, à démythifier, tant les peurs et les attentes de l’époque ont été projetées sur cette femme qui semblait si différente de ces semblables, et qui ne sera pas forcément aussi sauvage qu’un almasty femelle ou bien qu’une néandertalienne attardée…
Zana à l’épreuve de son propre récit
Pour remettre en contexte ce dossier, nous sommes contraints de redoubler d’efforts pour créer le récit le plus neutre possible, à partir des sources glanées en 1960 par le professeur russe Mashkovtsev, dont voici les grandes lignes : « Vers 1850, Zana vivait isolée de tout dans les forêts de Géorgie.

La vie de Zana a basculé le jour où des chasseurs ont décidé de la capturer. Forte, solide, elle ne s’est pas laissée faire. Le combat a été rude, mais les chasseurs ont eu raison de leur proie. Zana s’est ainsi retrouvée captive. Il semblerait que la motivation des chasseurs soit purement pécuniaire. En effet, l’histoire raconte qu’ils avaient été engagés pour capturer Zana par un noble de la famille Achba.
Captive, elle n’avait pas une vie simple. Elle était gardée dans une fosse entourée de piques. Puis, elle changea de propriétaires plusieurs fois, jusqu’à ce qu’elle se retrouve dans les mains d’un autre noble nommé Edgi Ghenaba. Celui-ci l’emmena à Tkhina, un village de l’Abkhazie, où elle n’était pas mieux traitée. Elle était gardée dans une cage. En colère, Zana protestait violemment. Certains villageois tentaient toutefois d’établir un contact avec elle. Ils lui apportaient de la nourriture et lui parlaient. Bien qu’elle émît des sons, ils furent incapables d’établir un quelconque langage avec elle. Elle passa trois ans en cage. Parfois, elle délaissait son comportement agressif et ses geôliers la laissèrent sortir. Elle déménagea dans une maison où elle habitait avec des villageois qui lui confiaient des tâches simples à effectuer, comme broyer du grain, rentrer du bois ou de l’eau, ou porter des sacs de farine sur la tête en provenance du moulin. Elle réagissait à son nom, obéissait aux ordres, et semblait effrayée lorsque son propriétaire la réprimandait en criant.
Sa force et sa puissance étaient plutôt spectaculaires : elle pouvait faire craquer de ses mains nues les coquilles des noix les plus solides, soulever d’une main un sac de farine de quatre-vingt kilos, nager sans difficulté à travers des courants forts, et même courir plus vite qu’un cheval. Elle avait une tolérance exceptionnelle au froid, mais en revanche, elle supportait mal un environnement chauffé.
Bien qu’elle ne s’éloignât pas trop du lieu où on lui donnait sa nourriture, elle aimait se promener sur les collines voisines la nuit, prendre un bain d’eau froide avec des buffles, et jouer avec des pierres qu’elle frappait ensemble pour les casser. Elle n’aimait pas porter de vêtements et préférait rester nue, même en hiver, déchirant les robes qu’on lui mettait sur le dos. Elle aimait aller cueillir des fruits dans les arbres, et elle mangeait tout ce qui lui était offert, incluant la viande et le vin, qu’elle appréciait particulièrement. Avec le temps, elle n’a montré que peu de signes de vieillissement : ses poils et cheveux ne sont pas devenus gris, elle n’a pas perdu ses dents. Zana est morte aux environs de 1890 ».
Or, à partir de la parution de l’Homme de Néanderthal est toujours vivant (Editions Plon, 1974), les lecteurs n’ont pas accès au récit que vous venez de lire, mais à celui du chercheur russe Boris Porchnev (1905-1972) qui, influencé par la thèse du paléanthropien relique, va considérablement « néandertaliser » le récit de Zana. Ainsi, des éléments de rhétorique tendant vers le « primitif » et l’« archaïque » vont se glisser çà et là dans ce canevas originel :
– D’abord, le savant russe décrète que Zana est une « femelle d’Abnaouaiou » (homme sauvage local), sans aucune précaution scientifique. Plus loin, il se laisse aller à nommer Zana « la néanderthalienne ».
– Ensuite, il calque sur Zana des traits empruntés aux néanderthaliens et plus généralement aux hominidés reliques : « le gros orteil s’écartait le plus des autres », « couverte de la tête aux pieds de poils noirs roussâtres », un « nez grand aux narines retroussées », un « front fuyant » et des « yeux rougeâtres ».
– Enfin, le savant exprime une conviction toute personnelle : « elle dégageait une expression qui n’avait rien d’humain mais était purement animale ».
Si nous faisons abstraction d’importants biais cognitifs dans le récit de Zana, totalement « animalisée », l’enquête sur le terrain (1964-1965) menée par la suite demeure tout à fait recommandable :
– En premier lieu, Boris Porchnev interroge les locaux du village de Tkhina sur les enfants décédés de Zana ayant vécu dans la localité, à savoir Kwhit (1884-1954) et Natalya, dont nous possédons deux clichés photographiques.
– Ensuite, il rencontre personnellement deux des petits-enfants de Zana, à savoir son petit-fils Chalikoua et sa fille Raya, dont nous possédons aussi deux clichés photographiques.
– Afin de clore son enquête, il se met à la recherche dans le cimetière de Tkhina des restes osseux de Zana, tentatives émaillées de fortunes diverses, mais touchant très certainement, aux os d’une petite-fille (second repérage) et à ceux d’une fille nommée Gamassa (troisième repérage).
Ainsi, après trois tentatives dans le cimetière de Tkhina, les derniers mots de Boris Porchnev sur le chapitre de Zana semblent tout à fait prophétiques, bien qu’amers : « Et dire que pour retrouver les restes de Zana il faudrait fouiller tout au plus dans un rayon de 5 à 7 mètres, à une profondeur d’1,50m ! Non, cette histoire n’est pas achevée. Me sera-t-il donné un jour de la mener à terme ? Ou sera-ce le privilège de quelqu’un d’autre ? ». La relève sera effectivement assurée par ses propres disciples, Dmitri Bayanov et Igor Burtsev.
Zana à l’épreuve de l’anatomie comparée
Dmitri Bayanov (1932-2020), disciple de Boris Porchnev auquel nous avons rendu hommage, décide à son tour de se rendre sur la sépulture de Zana et tente à trois reprises de l’exhumer (1971, 1975, 1978), en vain. Loin de se contenter de cet échec, en 1979, il décide alors d’exhumer les restes de Khwit, le fils cadet de Zana, dont la tombe restait bien identifiée par les villageois de Tkhina.

Fort de ce succès, Dmitri Bayanov fit expertiser le crâne par deux anthropologues russes qui firent des conclusions scientifiques séparées (« Résultats d’une étude préliminaire sur un crâne du village de Tkhina », in. Notes de la Société des Naturalistes de Moscou, 1987).
– M.A. Kolodieva : « Le crâne de Tkhina montre une originale combinaison de traits modernes et archaïques. La partie faciale est significativement plus étendue que chez ceux du type abkhaze moyen ».
– M.M. Guerassimova : « Le crâne montre de nombreuses spécificités, une certaine disharmonie, un déséquilibre dans les traits, la très grande étendue de la partie faciale, le développement du contour du crâne, la spécificité de certains traits qualificatifs. Le crâne mérite un examen plus approfondi ».
Pourtant, les conclusions ostéologiques très enthousiastes des anthropologistes russes, qui tendrait vers un caractère primitif du crâne, ne cadre pas vraiment avec les traits physionomiques de Kwhit que l’on connait par un unique cliché photographique.

Khwit avait, tout comme sa grande sœur Gamassa, la peau foncée et des lèvres épaisses, qui sont plutôt des traits subsahariens. Il était doté d’une force physique absolument phénoménale et d’un caractère irréductible : violent et bagarreur. A la suite d’une rixe avec les gens de son village, il avait eu le bras droit tranché. Il n’empêche que le gauche lui suffisait amplement pour faucher, pour se livrer aux travaux kolkhoziens et même pour grimper aux arbres. Il avait la voix puissante et chantait bien. Il se maria deux fois et laissa trois enfants. Devenu vieux, il quitta Tkhina pour la ville de Tkvartchéli, mais fut enterré en 1954 aux cotés de sa mère, Zana.
Natalya, quant à elle, avait aussi des traits sub-sahariens et était deux fois plus fortes que les autres femmes du village. Elle vécut jusqu’à la soixantaine et nous ne connaissons qu’un unique cliché d’elle.

Raya, (ndlr : orthographiée à tort Taïa par Porchnev), petite-fille de Zana que le savant russe rencontrera, semblait de l’aveu-même du chercheur russe présentait quelques traits subsahariens très atténués.


Raya, petite-fille de Zana
Au fil des années, des chercheurs russes passionnés ont poursuivi le dossier en perfectionnant la couverture photographique de l’arbre généalogique de Zana, dont nous pouvons spontanément observer des traits subsahariens très atténués :

Mais qu’en est-il réellement du corps de Zana ? Après les nombreuses tentatives avortées de Boris Porchnev (1964-1965) et de son disciple Dmitri Bayanov (1971-1978), arrivera-t-on un jour à exhumer son squelette ? Igor Burtsev, reprenant les travaux de son collègue Dmitri Bayanov, tente de nouvelles fouilles dans le cimetière de Tkhina au début des années 1980 et tombe certainement sur la « grande trouvaille » tant espérée. Dans une tombe proche de celle de Khwit, les restes très vieux d’une femme non identifiée furent ainsi exhumés. Son corps était étrangement placé, étendu sur le côté avec les genoux pliés, ce qui contrastait avec la façon dont les autres corps étaient enterrés dans ce cimetière local.


Igor Burtsev examinant une tombe près de celle de Khwit (et croquis de la position du corps). Serait-ce enfin les dépôts osseux de Zana ?


A gauche, crâne de Khwit/A droite, crâne hypothétique de Zana (vue de face et de profil(Musée Darwin de Moscou, 1985)
Ce nouveau crâne, trouvé à quelques encablures de la tombe de Khwit, de plus faible envergure, est-il celui de Zana ? Aucun scientifique n’a pu confirmer durant les années 1980 cette audacieuse hypothèse.
Zana à l’épreuve de l’ADN
Au début du XXIème siècle, grâce à l’arrivée des technologies de pointes dans le séquençage ADN les deux crânes ont pu être analysés plus finement en 2006 par une équipe de généticiens de l’Université de New York pilotée par l’anthropologue et personnalité de la télévision Todd Disotell. Ce dernier en a conclu avec le docteur Shara Bailey que les deux crânes sont apparentés et de lignée Homo sapiens. En 2012, le généticien Vladimir Yamshchikov du Southern Research Institute (Alabama) confirmera cette hypothèse de travail.
L’avancée majeure dans l’étude génétique du dossier de Zana provient du généticien Bryan Sykes qui, dans de nombreux papiers scientifiques en 2014 (https://royalsocietypublishing.org/doi/10.1098/rspb.2014.0161) et dans son ouvrage The Nature of the Beast (Editions Coronet, 2015) soutient à partir d’études d’ADN mitochondrial (ADNmt) sur la dent de Khwit que Zana était bien d’extraction africaine, mais fort ancienne, puisqu’issue d’une migration hypothétique qui aurait eu lieu il y a plus de 100 000 ans vers la chaîne caucasienne…


Le généticien Bryan Sykes, auteur de The Nature of the Beast (2015)
A l’orée de ces nouvelles conclusions génétiques sur l’origine probable de Zana, nous reviennent en mémoire, bien amèrement, des éléments d’enquêtes présents depuis l’instruction du dossier par Boris Porchnev et qui plaidaient clairement en faveur de la thèse subsaharienne : Zana ressemble fort au mot géorgien zangi, qui signifie « à la peau foncée » ; des traits typiquement subsahariens sont à relever, tels la « masse de cheveux complétement feutrée », le « postérieur élevé », les « lèvres très épaisses » ou bien la « dépression du mollet ».
D’ailleurs, son collègue Bernard Heuvelmans, plus objectif et prudent dans ces théories, tendait depuis le début vers l’hypothèse subsaharienne, comme le prouvent les nombreuses notes de bas de page, avec l’utilisation d’un vocabulaire qui était ancré dans une vision postcoloniale de l’époque qui choquerait aujourd’hui.
Bernard Heuvelmans, commentant l’apparence physique de Zana et de Khwit : « On retrouvera ces traits négroïdes chez tous les descendants de Zana. Il convient de remarquer que sur tous les hommes sauvages et velus qui ont pu être examinés en détail, les lèvres ont toujours été décrites comme inexistantes ou presque. C’est cet ensemble de caractères qui m’incline personnellement à croire que Zana était elle-même un hybride d’homme sauvage et de nègre ». Ainsi, Boris Porchnev, malgré les évidences qui plaidaient en faveur de la thèse subsaharienne, s’est laissé aller à son biais cognitif envers le paléanthropien relique.
En Juin 2021, l’étude génétique la plus affinée sur Zana voit le jour, sous la houlette du professeur Ashot Margaryan, qui s’adjoint les services d’Igor Burtsev, fin connaisseur du dossier depuis les années 1980. En reprenant l’analyse de l’ADNmt proposée par Bryan Sykes dès 2013 et en élargissant l’étude au crâne supposé de Zana, l’équipe de recherche livre l’article scientifique le plus complet sur Zana, levant les derniers voiles de mystère sur son identité biologique (Ashot Margaryan & al, « The genomic of Zana of Abskazia », Advanced Genetics, Juin 2021). Le professeur Margaryan confirme le lien de parenté entre les deux crânes et leur identification (Homo sapiens d’origine subsaharienne), tout en rejetant la thèse de la lignée ancienne proposée par Bryan Sykes.
L’ADNmt de Zana se rapprocherait le plus de celui des Dinkas du Soudan et des Bantous du Kenya. L’ADNmt de Kwhit est, quant à lui, à mi-chemin entre les peuples subsahariens (Masai, Dinka, Bantou) et les peuples caucasiens (Jordanien, Arménien). Ces données génétiques tendraient à prouver que Khwit est le fruit du métissage entre Zana (subsaharienne) et certainement son « maître » Edghi Ghénaba (caucasien).

Conclusion
Les études anatomiques des années 1980 et le séquençage ADNmt des années 2010 permettent de prouver que Zana était Homo sapiens, et très certainement d’origine subsaharienne. A la même époque que Zana (XIXème siècle), des familles d’origine africaine ont vécu en Abkhazie (Géorgie), lointaines héritières des esclaves importés par le puissant Empire ottoman dès le XVIIème siècle.

La pauvre Zana pourrait-elle être un membre déficient de ces cellules familiales afro-abkhasiennes qui aurait été abandonnée par les siens et contrainte à survivre dans les forêts de Géorgie ? Était-elle une infortunée promise aux mêmes humiliations et sévices sexuels que la pauvre Vénus Hottentote Saartjie Baartman (1770-1815), de triste mémoire, qui sombra dans l’alcoolisme et la prostitution après avoir été exhibée comme curiosité exotique et scientifique dans le Tout-Paris ?


Saartjie Baartman, la Vénus Hottentote (Une large paire de fesses, caricature de William Heath, 1810)
Marquée par le fer rouge de l’infamie, ballottée contre son grès entre une figure de néandertalienne relique (Boris Porchnev), de femme archaïque (Dmitri Bayanov), de corps africain condamné à l’érotisme et aux sévices sexuels (Edghi Ghénaba) et d’ubuesque quête des origines (Bryan Sykes), la pauvre Zana est l’exemple même du regard impitoyable des puissants sur une femme victime d’ostracisme et de discrimination. L’ADN a permis de démythifier une grande part de ce dossier, et de réhabiliter plus dignement la mémoire de cette femme humaine, comme nous tous.
Bonjour,
Encore un article remarquable et la mise au point finale de la nature de ZANA , grâce en définitive à l’analyse ADN faite en 2021 ( Ashot Margaryan ).
Il reste un mystère pour moi : les témoignages de 1° et 2° main recueillis par PORCHNEV donnent une idée très différente de celle rapportée par Mashkovtsev , et différente aussi de celle rendue par les ossements !
POTCHNEV : » très grande taille » et sur le corps : » poils noir roussâtre …. par endroit aussi longs que la paume d’une main »
MASHKOVRSEV : RIEN sur la taille , la pilosité……..qui sont pourtant extra-ordinaires d’après PORCHNEV.
Ossements : le crâne se KWIT semble plus grand que celui de ZANA. Mais personne ne cite sa taille ( supérieure à celle de ZANA si les crânes sont en proportion ) qui devait donc être ordinaire…….comme celle de ZANA ?
Autre petite incohérence : les 80 kgs chez PORCHNEV et Mashkovtsev deviennent 50 kgs chez Ashot Margaryan . Le passage de l’extraordinaire au presque ordinaire.
En plus de la mise au point sur ZANA , on en apprend beaucoup sur la manière ( probablement involontaire , PORCHNEV étant emporté par ses idées ) de nous présenter une femme d’origine africaine , porteuse quand même de très rares particularités , pour une néanderthalienne.
Il y a des leçons à tirer de cette enquête de 60 ans.
J. ERB
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Merci J. ERB pour vos encouragements et vos remarques très pertinentes ! Oui, la masse do documents que l’on détient désormais depuis l’affaire inaugurale dans les années 1960 (Mashkotsev/Porchnev) nous permet d’éclairer d’un jour nouveau ce curieux dossier, et très certainement d’atterrir sur une vision moins « néanderthalisée » et plus « prosaïque » de Zana. Ce dossier passionnant permet aussi, comme vous l’avez judicieusement remarqué, de mettre en avant les outils d’analyse ADN dans la compréhension de certains dossiers cryptozoologiques. Merci encore pour vos encouragements !
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Bonsoir,
J’avais moi meme travaillé sur ce dossier a la fin des années 90. Vous avez fait le tour. Et apporté une conclusion Bravo.
Fabrice
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Merci beaucoup Fabrice pour vos encouragements qui poussent l’équipe de Strange Reality à fournir des enquêtes que l’on souhaite fouillées. J’avais lu vos travaux sur Bipedia concernant les hommes sauvages des Pyrénées. J’ai moi-même écris sur ce sujet aux Editions Favre… Merci encore, Florent
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